vendredi 1 juillet 2011

Je t'aime, moi non plus!

26 juin la route m'appelle, l'un de mes cols préférés mais aussi celui qui m'aime le moins... Son nom m'a longtemps échappé et m'échappe toujours parfois, c'est peut-être pour ça qu'il préfère essayer de me décourager...

Oui, je sais, ça fait un peu superstitieuse mais quand même, il y a des faits concrets et vous les connaissez si vous avez suivi mes billets. La première fois que j'y suis allée on s'est fait rincer. La deuxième fois, on a failli, mais à défaut, il y avait un vent de tous les diables et on a failli mourir de froid (mais la fondue était fort bonne), la troisième tentative s'est soldée par un renoncement à cause des intempéries et ma dernière sortie s'est conclue en partie par ma faute par un gros coup de froid...

Je m'explique. En ce beau samedi, j'avais un programme chargé ^^! Un petit col de bonheur, suivi d'une crémaillère super chouettos et finalement un soirée nostalgie comme je les aiment :).

Et un soleil radieux alors je me suis dit que la veste d'été et un bon pull devraient largement suffire......... C'était sans compter ma malchance chronique!

Je suits partie avec 1h de retard sur mon programme initial pour le Jaun où j'ai croisé de charmantes demoiselles à cornes fort intéressées pas ma jolie moto et dont j'ai eu l'aimable souvenir baveux sur une écope. J'ai l'impression d'aller à reculons, les 2 dernières fois nous étions rentrés par cette route et je reste convaincue que c'était effectivement plus beau dans le bon sens.

Le col de Brunig est encombré et je me retrouve coincée derrière un bras cassé qui roulait à 40 sur une route qui permettait largement plus. Enfin arrivée de l'autre côté je croise un convoi de Harley.

Le ciel s'est largement couvert et je tremble de froid. La montée du col s'annonce difficile avec les mains crispées et je sens que mes muscles sont entrain de se tendre.

Je ne m'attarde pas et je joins la romandie avec soulagement pour rejoindre ma seconde étape de la journée.

330 km de bonheur.

©Milan Noir


Une grande blessure peut nous aider à nous dépasser et à créer quelque chose de beau.



2 commentaires:

  1. Effectivement, tu n'as pas de bol par là. Mais ça ne fait rien, un jour on le fera sous un soleil radieux et superbe, promis juré! Si si, c'est possible!

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